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Fournisseurs & Clients   

Fournisseurs

​Clients

AMAP locales

   Au niveau des AMAP, la fourniture se fait par l’intermédiaire d’adhérents (Malemort, La Roque d’Anthéron, Le Luberon, Velaux, Istres…).

   Philippe MONTEAU, qui a succédé à son père (aujourd’hui retraité), s’approvisionne uniquement, depuis 1987, avec des grains issus de cultures biologiques (épeautre, blé, seigle, kamut - « blé des Pharaons », sarrasin ,etc., ces céréales sont toutes des graminées sauf le sarrasin qui est une plante à fleurs de la famille des polygonacées.).

   Ce choix du bio s’est fait autant par goût que par nécessité, la concurrence d’un petit moulin artisanal, qui fonctionne à l’eau, avec les minoteries industrielles n’étant pas possible. Le démarrage dans cette voie s’est amorcé par la connaissance d’agriculteurs de Pélissane, Rognes, Lambesc, puis en Camargue, autour du Mont Ventoux, les Alpes de Haute Provence où l’on trouve beaucoup de cultures bio depuis l’installation, après Mai 1968, de communautés d’agriculteurs qui ont redonné vie à nombre de hameaux. Le tissage de liens avec ce réseau de paysans suffit, lors des années normales, à l’approvisionnement du moulin. La meilleure zone de production de blé dur se situe sur les plateaux entre Apt et Valensole, la qualité y est supérieure à la norme européenne.

   La volonté de Philippe est de « privilégier les producteurs locaux », tout en sachant que la Basse Provence n’est pas une terre à blé. Si la production est insuffisante, Philippe remonte prospecter jusque dans la Drôme ou le Gard. En contact direct avec les producteurs, il a légalement le droit, en tant qu’ « organisme-stockeur », d’acheter les céréales sans intermédiaires et, parfois, sur pied. Le grain lui est livré. Il est stocké au silo contigu au moulin et fait l’objet d’une déclaration auprès de l’ONIC3 - Office national interprofessionnel des céréales qui est devenu ONIGC (des grandes cultures).
   La capacité de stockage du silo est suffisante pour un an de production (800 tonnes) ou un peu moins. Il en reste toujours un peu de l’année précédente (qui ne s’abîme pas) avec 3 mois d’avance en permanence. Ce blé est utilisé en mélange (10 à 20 %, parfois jusqu’à 50 %) avec le blé de l’année. On n’utilise pas le blé fraîchement moissonné, on attend une maturation supplémentaire de 2 à 3 mois permettant de terminer le séchage. Bien entendu, on peut constater des différences de qualité d’une année sur l’autre en raison des aléas climatiques, notamment de l’absence de pluies.

BIOCOOPS

   Le plus gros client est la centrale d‘achat des Biocoops, qui fonctionnait au départ il y a vingt ans dans un garage, et dont le hangar actuel de 5 000 m² se trouve à Cavaillon.

Provenance des grains :

   On trouve ensuite les boulangeries bio (rarissimes dans les Bouches-du-Rhône, la boulangerie "Le pain des collines" est l’exception) des départements environnants.

BOULANGERIES

Textes: D'après Philippe CHAPEL et Georges CICCOLI (Aôut 2008).  http://adressbio.e-monsite.com/medias/files/chapel-2008-le-moulin-st-joseph.pdf.

 

MOULIN

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S  I  N  C  E     1  6  7  7

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Saint-Joseph

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