top of page

Une Histoire...

​​​  Les documents de transmission de propriété permettent de remonter jusqu’à 1677 où un certain Jean-Baptiste CORNILLE achète le moulin, mais on peut imaginer que le moulin originel soit  plus ancien d’au moins un siècle car les premières branches du canal de Craponne furent percées dans les années 1550.

​

   Puis, en 1763, le moulin devient la propriété d’une  famille OL(L)IVIER. Elle y restera un siècle.

​

   Après  avoir deux fois changé de mains c’est  en 1910 que Louis SAVARY, l’arrière-grand-père de l’actuel meunier Philippe MONTEAU, a acheté le moulin.

​

   Le bâtiment actuel est le résultat de plusieurs agrandissements; la bâtisse d’origine date, au moins, du XVII° siècle.

La Force de l'eau...

   Le moulin fonctionne avec un canal d’amenée d’environ  1 kilomètre, formant une dérivation à partir d’un barrage sur la Touloubre. Le débit d’eau du canal d’amenée est de 1 mètre cube/seconde.

 

   L’entraînement se faisait par une roue à aube jusqu’aux années 1850. Cette roue a été remplacée par une turbine, beaucoup plus efficace. L’actuelle turbine, en place depuis 1959, est la seconde. L’eau actionne la turbine, sous 4 mètres de chute, puis s’écoule sous le bâtiment, ressort par le canal de fuite, enfin rejoint la Touloubre.


   L’énergie dégagée est de 35 chevaux (ou 30 KW de puissance) qui actionne tous les mécanismes. Les ingénieurs de l’époque ont calculé les capacités du moulin compte tenu de l’énergie disponible, et ils ont opté pour le maximum d’économie. Le moulin peut broyer actuellement 300 kg de blé à l’heure.
.

​

Un Procédé Ecologique...

   Les détails du cheminement du grain dans les différentes machines lors de la mouture, accompagnés de croquis peuvent se consulter plus facilement dans le mémoire de maîtrise de Estelle BARTH.

​

   Rappelons-nous toutefois, qu’à la sortie du silo le grain est lavé et essoré puis, après un repos de 48 heures le processus continue par le broyage, le tamisage, le convertissage (En fin de processus, le convertissage consiste à aplatir les petites semoules et les particules granuleuses afin de pouvoir séparer farine et petit son) au cylindre lisse.

​

   Par une simple vanne, manoeuvrée facilement à la main, l’eau tombe sur la turbine et toute la machinerie du moulin se met en branle..

​

D'après Philippe CHAPEL et Georges CICCOLI (Aôut 2008).  http://adressbio.e-monsite.com/medias/files/chapel-2008-le-moulin-st-joseph.pdf.

 

MOULIN

​

S  I  N  C  E     1  6  7  7

​

Saint-Joseph

bottom of page